Au service de la communauté

D’ores, la mentalité hypocrite et égoïste parsemée universellement ne cesse de brimer les plus faibles, les handicapés, les expatriés, les affligés et de les dépouiller de tout confort, de toute sensation de sécurité et de paisibilité. Négligés et délaissés par des citoyens et des gouvernements nonchalants, cette classe regroupant les cas ayant besoin de secours est désormais condamnée à la marginalisation, dépourvue d’espoir et craignant l’avenir grisâtre.

C’est quand les adolescents dédaignant la discrimination viennent à la rescousse. Grâce au projet lancé par le ministère de l’éducation libanais et qui reste le service social traité en civisme,les élèves de la S2SB se sont précipités dans le but de tendre la main aux autistes et de les renforcer mentalement.

Une séance de sensibilisation avait été élaborée en premier lieu au sein du collège, permettant aux lycéens ainsi impliqués de former un paradigme particulier portant sur l’identification des causes, des symptômes, du spectre de l’autisme, mais surtout visant l’enseignement du comportement adéquat que les experts et l’entourage du malade doivent connaitre et appliquer en s’adressant à l’autiste. Cette fructueuse intervention organisée par deux membres de l’institution NAC (North Autism Center) avait à vrai dire suscité implicitement la suivante activité à accomplir.

Cette seconde étape datant du 27 mars 2019, se prononçant comme étant la phase fondamentale du projet, avait engagé les élèves et les avait incités à rendre une actuelle visite au centre à Zgharta prenant en charge l’éducation psychique, intellectuelle et sociale des autistes jeunes répartis selon le degré de manifestation de la pathologie. D’abord chacun admettait que la frousse hantait son esprit, et une reluctance qui sautait aux yeux rôdait dans les parages. Nul ne savait que la rencontre modifierait ultérieurement le point de vue emballant les jeunets.

En réalité, les élèves restaient traumatisés et bouleversés une fois en contact avec les sujets. Plus de compassion, plus d’hésitation, cependant un pur attachement, un humble enchantement, et une immense exaltation résidaient dans les profondeurs de leurs âmes, remoulées à la suite d’un éclair électrifiant d’humanité. Ainsi de suite, l’équipe se déplaça d’une installation à une autre, d’un niveau à un autre, munis de courage et d’affection envers ces mesquins êtres.

Bénéficiant de cette visite pratique et des astuces, informations lancées par les professionnels plantés dans chaque salle accompagnant leurs malades désignés, les étudiants tellement chanceux avaient l’opportunité de non pas uniquement découvrir l’ébahissante salle où la thérapie sensuelle restel’essence de la progression de l’autiste (selon son cas), mais aussi de mettre le pied à l’étrier et de soutenir les spécialistes durant une de leurs corvées quotidiennes, en aidant et escortant les autistes dans le cadre d’une simple activité tel le bricolage et les arts plastiques.

C’est vrai qu’une seule journée ne reste jamais suffisante afin d’englober ce trouble caractéristique. C’est un itinéraire sans trêve et sans limites, un enjeu scientifique ‘pandémique’ et défiant. En revanche, servir partiellement nos semblables constitue notre devoir en tant que bons citoyens. Par ailleurs, ne fournir ridiculement qu’un minuscule effort à l’encontre de la population demeure significatif. Pourvu que nous accordions à nos semblables une meilleure attention afin d’assurer le développement perpétuel de toute catégorie démographique, sociale et économique constituant le monde!

Rita Haddad, S2SB